Mon premier janvier 2010 à moi (nostalgies de slivovic)

par Carlos Piñarca

Je ne sais pas pour vous, mais pour moi, c’est toujours un peu nostalgique un début d’année. Pourquoi plus qu’une fin ? Mystère.

Dans ma méditation de vieux schnock, et après plusieurs verres de slivovic, je suis donc passé de mes souvenirs des brigades internationales à Ernst Busch :

  Lied Der Internationalen Brigaden par Ernst Busch :

http://www.vidoemo.com/yvideo.php?i...

Du coup, je me suis revu Kuhle Wampe , premier film communiste, que nul ne devrait ignorer (j’ai une vieille cassette d’une réédition de 1999) :

Kuhle Wampe, oder : Wem gehört die Welt ? (1932), de Slatan Dudow, scénario de Bertolt Brecht et Ernst Ottwald, avec Ernst Busch.

 Tout sur Kuhle Wampe : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ventre...

Dans ce film, il y a le fameux et inoubliable Solidaritätslied , musique de Hanns Eisler et paroles de Brecht.

  Vorwärts und nicht vergessen :

http://www.youtube.com/watch?v=Wbot...

http://www.youtube.com/watch?v=bMOZ...

Un petit coup de slivovic plus loin, je me suis tapé un autre petit coup de nostalgie, association des idées, ça s’appelle.

 Le Einheitsfrontlied (Chant du front uni) de Brecht et Eisler, chanté par Ernst Busch :

http://www.youtube.com/watch?v=tbmn...

Là, on bascule forcément dans la nostalgie de Brecht, l’allumé international. Je me suis dégotté sur Internet, un truc que je ne connaissais pas : un song de Brecht et Eisler en honneur de la Commune.

 Oktoberklub - Resolution of the Communards :

Et voilà le lien pour les paroles de B.B. :

http://321ignition.free.fr/pag/en/a... _

Et puis, forcément, ça m’a amené à Grandeur et décadence de Mahagonny . On revient toujours aussi à Kurt Weil.

 J’aime bien l’Alabama Song par David Johansen, en tous cas bien mieux que par les Doors, Ute Lemper ou David Bowie.

http://www.youtube.com/watch?v=NLMp...

 Un petit faible quand même pour la Jenny de Nina Simone (L’Opéra de quat’sous).

http://www.youtube.com/watch?v=TCcK...

Bonne année, les enfants !

Allez, c’est à vous maintenant de prendre le relais. Vous avez les outils, vous aurez les chances.

Nous, on n’a pas réussi. On s’y est sans doute mal pris. Le cœur y était, pourtant, et le courage aussi, et on y a mis le prix, tout de même. Enfin, on ne gagne jamais du premier coup, et on avait du retard à rattraper.

Une chose est sûre : en 2010, je retourne au théâtre.

Carlos P.