Tract national

mardi 14 octobre 2008
par Aurore

Il devient urgent de rompre avec le capitalisme !

Dans la confusion actuelle qui règne à l’échelle planétaire, nos dirigeants mondiaux voudraient nous faire croire que le système capitaliste peut être assaini. C’est pourtant bien le système lui-même qui est en cause et leur politique aujourd’hui consiste à faire payer la crise aux populations et aux travailleurs.

Licenciements massifs, intensification du travail, baisse des salaires

Elle touche de plein fouet l’industrie automobile, les patrons s’en servent pour accé- lérer leurs plans de licenciements. C’est ce qu’on bien compris les salariés de l’automobile tant de Renault et de Peugeot que d’équipementiers et sous-traitants. Perturbant le salon de l’automobile ils étaient des milliers à crier haut et fort « Pour sortir de la crise, c’est pas les actionnaires qu’il faut aider, c’est les salaires qu’il faut augmenter ! » Des milliers à exiger l’inter- diction des licenciements. En effet les plans sociaux dans l’automobile prévoient des milliers de licenciements : 6 000 à 10 000 en Europe dont 1 000 pour la seule usine de Sandouville, licenciements des intérimaires chez Peugeot, 1 700 chez Ford. A Renault, à Peugeot comme à Ford, les conditions de travail sont de plus en plus insupportables marquées par l’accrois- sement de la productivité au moment où sont imposées des journées de chômage technique et des baisses de salaire dans le but de maintenir les profits.

Au Nord, chômage et vie chère...et au Sud, famines et guerres

La crise va entraîner et accentuer, chômage et misère, tant au nord qu’au sud. Pire même, la crise alimentaire dont sont victimes de nombreuses populations du sud, s’aggrave et face à cette crise-là les aides sont toujours aussi insuffisantes et dérisoires. En Ethiopie où l’augmentation des prix des denrées alimentaires est très forte, au moins 3,4 millions d’habitants ont besoin d’une assistance d’urgence. Il suffirait de 20 millions de dollars pour la nutrition d’urgence et 1 million uniquement a été ré- colté ! Face à cette situation dramatique, les 700 milliards de dollars du plan Paulson, comme le financement français de Dexia, banque en faillite, montrent ce qu’est la réponse des capitalistes à la crise : sauver le système en sauvant les riches, sacrifier les autres, c’est à dire la majorité.

Une urgence : la riposte, tous ensemble !

La résistance des salariés est le seul moyen de changer la donne. Parce que les sa- lariés n’ont pas à faire les frais d’une politique dictée par une poignée de nantis qui s’enrichissent sur leur dos, l’urgence est de mettre à l’ordre du jour l’interdiction des licenciements comme l’augmentation de tous les salaires. Face à « l’union sacrée » que les capitalistes veulent nous imposer, il faut l’union sociale des classes populaires et de leurs organisations Exigeons la transparence la plus totale en supprimant le secret bancaire, la mise en place d’un service public bancaire, sous contrôle de la population en réquisitionnant les banques, pour orienter le crédit en fonction des intérêts de la collectivité. A la logique du profit pour quelques uns, imposons sans concession la logique des besoins sociaux pour tous.


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